En 2016, Marie Lelouche commence un travail de sculptures virtuelles basées sur des enregistrements tridimensionnels de l’espace public. Alors qu’elle cherche un interprète au sens fort du terme, elle rencontre Renaud Wiser, chorégraphe/interprète, avec qui elle partage un intérêt pour les expériences transmédiales, une curiosité pour les autres disciplines et des axes de recherches communs.
Les sculptures virtuelles réalisées par Marie Lelouche sont envisagées par Renaud Wiser comme des partitions interprétables par des danseurs. Elles font l’enjeu de localisations dans l’espace, de modalités d’apparitions grâce aux corps des danseurs qui chercheront à les révéler, à les éprouver, à déployer sur leurs bases des vocabulaires chorégraphiques spécifiques. C’est à la jonction du corps des danseurs et des sculptures digitales que se déploie l’espace de création.En ce sens, le travail de Florent Berthaut trouve toute sa place. En effet, le dispositif développé par Florent permet de mapper les images des sculptures virtuelles en tenant compte de la localisation tridimensionnelle du corps de l’interprète. Ainsi, apparaîtront les géométries cachées des sculptures dans un environnement de réalité mixte où scène virtuelle et réelle sont parfaitement superposées.